Mettre à l’honneur la corde à linge, ou plutôt le lien qu’elle crée entre ses usagers. “Linge sale, corde raide” part du principe que la corde à linge est certes muette mais tout sauf pacifique car elle matérialise la complexité des liens de voisinage et de vivre ensemble parmi les habitants d’un même espace: la frontière délicate entre l’intime et le public.
Ce projet propose de matérialiser les liens humains et narratifs à l'œuvre entre voisins en s’inspirant de la corde à linge et des jeux de ficelle, pour créer des espaces partagés et ludiques dans lesquels nous pourrons nous rencontrer et raconter. Collecte de parole, contes d‘invention, tressage de draps et jeux de corps dans les espaces publics - autant de formes convoquées pour imaginer un espace bien à nous.
“Tu vois, je suis venu.e vers toi et on est devenu forme. Et si je déplace cette ligne, tu entres dans la mienne. Si mes mains tremblent, tu vas le sentir. Si je te lâche, tu tombes. Et à chaque fois que l’on bouge ensemble, on dessine une nouvelle figure. Regarde nos ombres, prends-nous en photo. C’est comme un jeu. C’est bien que tu sois descendu.e pour jouer avec nous après nous avoir regardé depuis ta fenêtre.”
Écrit et imaginé avec les résidents du centre d’hébergement PHARE en Roannais, dans le cadre du festival TRANSAT 2022 des Ateliers Médicis. Représenté au centre PHARE en septembre 2022.
Textes, photos, jeu : Laetitia Troussel-Luber
Création sonore : Victor Donati, radio R22
Micro-édition, création graphique : Tom Hébrard
Ce projet propose de matérialiser les liens humains et narratifs à l'œuvre entre voisins en s’inspirant de la corde à linge et des jeux de ficelle, pour créer des espaces partagés et ludiques dans lesquels nous pourrons nous rencontrer et raconter. Collecte de parole, contes d‘invention, tressage de draps et jeux de corps dans les espaces publics - autant de formes convoquées pour imaginer un espace bien à nous.
“Tu vois, je suis venu.e vers toi et on est devenu forme. Et si je déplace cette ligne, tu entres dans la mienne. Si mes mains tremblent, tu vas le sentir. Si je te lâche, tu tombes. Et à chaque fois que l’on bouge ensemble, on dessine une nouvelle figure. Regarde nos ombres, prends-nous en photo. C’est comme un jeu. C’est bien que tu sois descendu.e pour jouer avec nous après nous avoir regardé depuis ta fenêtre.”
Écrit et imaginé avec les résidents du centre d’hébergement PHARE en Roannais, dans le cadre du festival TRANSAT 2022 des Ateliers Médicis. Représenté au centre PHARE en septembre 2022.
Textes, photos, jeu : Laetitia Troussel-Luber
Création sonore : Victor Donati, radio R22
Micro-édition, création graphique : Tom Hébrard